Le soleil se lèvait sur la contrée d'amakna et comme tous les matins, Roger se leva pour aller faucher le blé de sa propriété. Comme à son habitude, il embrassa tendrement sa femme sur le front pendant qu' elle dormait encore. Son visage, bien que ridé par tous ces printemps passés à chérir son mari, lui paraissait plus splendide que la veille. Après un court instant à regarder les rayons éclairer le visage de sa chère et tendre, il enfila son sac de récolte, sa vieille faux, et s'en alla en directions des champs.
Arrivé sur le perron de la fermette, il leva les yeux et contempla le ciel bleu et tranquille se disant qu'une longue et belle journée était sur le point de commencer. Sa moue contemplative fut interrompue par un juron sonore, un grans bruit sourd, puis un tofu qui qui s'éleva haut dans le ciel. Intrigué, il scrutta l' orée des bois non loin des limites de sa demeure.
Les buissons se mirent à bouger, puis, il aperçu une petite disciple d'Enutrof apparaitre et lui faire des grands signes. Intrigué, il s'approcha de la petite madame.
Excusez moi de vous déranger! Lui dit elle en se débarrassant des plumes de tofus coincées dans ses cheveux.
Je cherche la demeure de la confrerie du troisieme oeil.
Roger la regarda un court instant, completement abasourdi. Puis, sans dire mot, pointa un doigt en direction du Nord.
La petite Enu lui sourit, puis suivi le chemin indiqué par ce vieux paysan. chantant une petite chançon parlant de trésors cachés par un bouloute amoureux.
Après une petite heure de marche au travers des champs elle vit apparaitre un somptueux palais. Pas de doute, c'était le palais de la confrérie. Ravie d'avoir enfin trouvé ce pourquoi elle avait marché pendant des heures , elle se précipita aux portes de la demeureet frappa avec force.