Ainulindale, ou "récit du départ d'une vie"...

(HRP/Ainulindale...une guilde dont vous entendrez sans doute parler un de ces jours :p)
(la phrase du titre n'est pas une traduction^^/HRP)

Une jeune femme, presque une enfant, court dans les rues sombres de Brakmar, cherchant visiblement a fuir quelque chose ou quelqu'un, ou bien alors excessivement pressée. Essouflée, elle arrive enfin au zaap et arrive en Amakna quelques secondes plus tard. Là elle s'asseoit, appuyée contre un tronc d'un arbre qui passait par là, le temps de reprendre son souffle. Elle leve les yeux au ciel et regarde quelques instants les étoiles, une main crispée sur une petite bourse. Un bruit la fait sursauter. Elle se releve, scrutant les environs. Juste un xelor qui sort du zaap, sac a dos débordant de laine, revenant sans doute de Tainela. Elle se calme un peu, marche lentement jusqu'à la fontaine et boit une gorgée d'eau, rendant son sourire a l'autochtone romantique qui visiblement ne dort jamais.
La petite bourse se retrouve dans sa poche, que sa main frole régulierement comme par inadvertance, mais surement pour verifier qu'elle n'a pas bougé.
Un piou endormi la sort de son somme eveillé et, sourire aux levres, elle se dirige vers la taverne, là ou elle sait retrouver ses soeurs a cette heure avancée de la nuit, pour dormir au milieu des couvertures en laine de bouftou, pres du poele, là ou il fait le meilleur en cette nuit d'automne.


*inserer ici quelques heures de ronflements*


La jeune sacrieur, maintenant aisément reconnaissable en plein jour, meme dans l'ambiance et la lumiere plutot tamisée de la taverne, se lève lentement, dépliant ses jambes encore douloureuses de par la longue course de la veille au soir, et s'assied a table le temps de manger un morceau. Ce repas rapide terminé, elle ramasse ses dagues, raccroche sa cape sur ses épaules et s'éloigne d'un pas tranquille, la main dans la poche ou repose encore une petite bourse contenant une petite pierre d'apparence inutile mais horriblement difficile a obtenir, en direction d'Astrub, par le chemin passant par les grottes qui menent a la foret des Abraknydes ou bien a des salles emplies de larves, mais dévie de son chemin pour rejoindre un ancien temple dans lequel elle était deja entrée rapidement, une fois, pour la reformation de la confrerie du troisieme Oeil, accompagnant ses soeurs qui faisaient et font partie encore aujourd'hui de cette guilde renommée. Nadjak, l'éternelle indépendante, sifflote sur les ponts de pierres et les troncs d'arbres entre deux falaises, reflechissant a ce qu'elle pourra bien faire quand elle dirigera une troupe de fous furieux comme le troisieme oeil... Heureusement qu'elle sait pouvoir demander conseil a pas mal de monde... Ainulindale, c'est aussi l'entraide pour créer des choses, finalement...


(HRP/ pour info sur l'origine du nom, revenez en a Tolkien, le Silmarillion /HRP)